samedi 24 juin 2017

De la molécule à la pilule,Les métiers de la pharmacie à travers,le développement d'un médicament


Après la formation continue au design de médicaments organisée par Bio-Tremplins il a quelques temps pour les enseignants du secondaire (chi et Bio) - et développée depuis au Chimiscope, 
L'an prochain réservez déjà le mercredi 28 février au CMU poour  une formation continue


Et tout de suite  le vernissage d'une l'exposition à l'UniGE dans le batiment - encore nouveau - de Uni- Carl-Vogt

De la molécule à la pilule
Les métiers de la pharmacie à travers
le développement d'un médicament

si vous n'arrivez pas à lire ce message correctement, cliquez ici pour l'ouvrir dans votre navigateur.

Invitation au vernissage de l'exposition De la                  molécule à la pilule
L'École de pharmacie Genève-Lausanne (EPGL)
a le plaisir de vous inviter au vernissage de son exposition
De la molécule à la pilule
Les métiers de la pharmacie à travers
le développement d'un médicament

le jeudi 29 juin à 18h,
à la Salle d'exposition de l'UNIGE,

Uni Carl Vogt
(66 bd Carl Vogt),

en présence de
Jérôme Lacour, doyen de la Faculté des sciences
Jean-Luc Wolfender, président de la Section des sciences pharmaceutiques
Julie Schappler et Jean-Luc Veuthey, commissaires de l'exposition.
Cette exposition présente les différentes étapes du cycle de vie d'un médicament, de sa découverte à son recyclage. L'histoire de la malaria et de l'artémisinine – une molécule extraite de la plante Artemisia annua pour soigner cette maladie – illustre ce long processus.
Dans une scénographie originale sous la forme d'une croix – l'emblème des pharmaciens –, le parcours proposé permet aussi de découvrir les multiples facettes du métier de pharmacien ainsi que le rôle de l'École de pharmacie Genève-Lausanne (EPGL) pour la formation et la recherche dans le domaine pharmaceutique. Avec ses 450 étudiants et plus de 100 doctorants, l'École est reconnue comme un centre d'excellence de renommée mondiale.
Des visites guidées sont proposées sur inscription.


Pour plus d'information >>
Du 30 juin au 22 septembre 2017
Du lundi au vendredi, de 7h30 à 19h
Salle d'exposition de l'UNIGE,
Uni Carl Vogt (66 bd Varl-Vogt)


jeudi 8 juin 2017

lundi 12 juin à 18h30 : Martin Beniston, Les réseaux sociaux vont-ils détrôner la réflexion scientifique sur la question climatique?


Le changement climatique : une question vive politiquement, mais qui ne fait plus débat dans la science

Dans le monde scientifique, le changement climatique n'est plus un débat, ce qui fait débat est comment réaliser le virage énergétique.  Par exemple Goldthau, A. (2017) discute les différentes stratégies et la gouvernance a appliquer

L'argumentation scientifique écartée, les scientifiques parfois menacés …

Pourant depuis le retrait des USA des accords de Paris, les climatosceptiques ont repris du poil de la bête.

La communauté scientifique  a réagi : voici quelques exemples dans Nature 

Et les attaques contre la rigueur et l'argumentation scientifique sont de moins en moins voilées, les "faits alternatifs" souvent considérés à pied d'égalité avec des données scientifiques soigneusement discutées. Et les réseaux sociaux plus influents que les revues comme Nature ou Science.  Sur ce thème le professeur Martin Beniston de l'UNIGE est particulièrement bien placé pour parler : Il a coordonné le GIEC, il est lauréat du prix Nobel de la paix 2007 attribué collectivement au Groupe d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat (GIEC),

Il montre dans son interview  "Un tweet contre 30 ans de recherche !" que les messages alarmistes ne sont pas efficaces :

" Le message alarmiste et pessimiste des années 1990 a été improductif pour faire réagir les gens. Des questions comme celles de la transition énergétique permettent au contraire d'aborder la question climatique comme la mise en oeuvre d'une nouvelle aventure économique et industrielle"

Parfois même les scientifiques sont attaqués personnellement.

L'enseignement des sciences prépare-t-il bien à prendre en compte les apports de la science pour décider ?

Cette transformation du rapport à la validation des savoirs où tout se vaut met en évidence cruellement un déficit de compétence scientifique  : est-ce que nos élèves sortant de l'école savent distinguer un fait alternatif  de résultats scientifiques ?

Comment distinguent-ils ces faits si on leur a fait apprendre une liste de conclusions de la science (comment distinguent-ils  ces faits d'autres faits alternatifs?) , de formules à appliquer (comment distinguent-ils  ces modèles d'autres explications plus facilement acceptables) ? 

Savent-ils chercher les données, les mettre en perspective en fonction des méthodes, ont-ils vu et pratiqué l'argumentation rigoureuse de la portée et validité des conclusions, le débat qui teste et valide ces conclusions ?
Ces compétence scientifiques fondamentales sont-elles solidement construites chez les futurs citoyens ?  Au moins un peu  ? Ou sous la pression des programmes se contente-t-on de leur faire apprendre par coeur des lois et des règles à appliquer mécaniquement,  des cycles et des descriptions à reproduire ... ?

L'importance de développer chez nos élèves une bonne compréhension de la manière de construire un savoir en science  est plus cruciale que jamais.
Elle n'est pas facile car elle remet en question le rôle de l'enseignant : s'il affirme sans argumenter sans susciter le scepticisme il applique l'argument d'autorité, et la science n'est plus une autorité perçue comme indiscutable ( ce qu'elle ne peut pas être en fait)   !
Est-ce bien en affirmant "c'est vrai parce que je le dis et j'ai un master en sciences" qu'on développe la compétence scientifique aidant nos futurs citoyens à distinguer un fait alternatif  d'une conclusion scientifique…

Qui leur donne la  compétence de valider leurs connaissances dans un monde où chacun se proclame expert sur les réseaux sociaux ?  
Qui développe chez eux le réflexe scientifique  de demander : où sont vos données ? comment les avez-vous obtenues ? en quoi étayent-elles vos conclusions ?

Ne me croyez pas .-))  venez trouver quelques éléments pour construire votre réflexion :
Au moment de partir à la retraite, Martin Beniston viendra discuter lundi prochain si "Les réseaux sociaux vont-ils détrôner la réflexion scientifique sur la question climatique? "


L'annonce de la conférence

ConférenceMB2.jpg

La question des changements climatiques, certainement l'une des principales préoccupations environnementales de ces trois dernières décennies, a révélé le clivage grandissant entre une science se voulant rigoureuse d'une part, et de nombreuses dissensions exprimées par des représentants du monde politique, économique et du grand public d'autre part. Depuis une dizaine d'années, le phénomène s'est amplifié avec l'avènement des réseaux sociaux et de l'information instantanée de l'Internet. Aujourd'hui, des tweets de 140 caractères ont, dans l'esprit de trop nombreuses personnes, autant de poids que des décennies de recherche fondamentale. Les scientifiques eux-mêmes ne sont pas toujours au-delà de tout reproche : souvent élitistes, parfois trop alarmistes, nombreux sont les chercheurs qui peinent à répondre correctement aux questions légitimes du public. 

Le lundi 12 juin à 18h30 (Auditoire A300, Sciences II), le professeur Martin Beniston, directeur de l'Institut des sciences de l'environnement de l'Université de Genève (UNIGE), présentera sa leçon d'adieu intitulée « Les réseaux sociaux vont-ils détrôner la réflexion scientifique sur la question climatique? ». Il reviendra sur certains aspects du climato-scepticisme, parfois ancrés dans une rhétorique scientifiquement non fondée, souvent influencée par de puissants lobbies. D'une stratégie cherchant à semer le doute jusqu'aux insultes et menaces proférées à l'encontre des chercheurs, le climato-scepticisme a réellement freiné le monde politique dans sa quête d'une solution urgente à la question climatique. Martin Beniston se penchera également sur certains travers du monde académique ultra-compétitif d'aujourd'hui qui, notamment par la course aux publications, ne donne plus le temps aux chercheurs de simplement réfléchir de manière pondérée à leurs domaines. 
Dans la dernière partie de son exposé, Martin Beniston fera un bref inventaire des défis scientifiques qui attendent les jeunes générations de chercheurs. Car la question climatique ne se résume pas seulement à une perturbation d'un élément de la physique de notre planète. Les nombreuses implications du climat pour l'environnement naturel et pour de multiples secteurs économiques et sociaux font de ce domaine un point de convergence unique pour entreprendre des recherches réellement pluridisciplinaires. Retrouvez plus d'informations  ici

Les articles originaux sont ici :

Compléments  :  

  • Stéphane Pfister proposer une vidéo youtube “satirique“ traitant de la “vérité“ en sciences.    
  • André, C. (2017). L’optiréalisme : cessons de croire que tout va mal. Consulté 20 juin 2017, à l’adresse http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/article-l-optirealisme-cessons-de-croire-que-tout-va-mal-38462.php  | extraits intranet.pdf

 

dimanche 4 juin 2017

Semaine d’étude « fascination informatique » de La Science appelle les jeunes

La programmation à l'école... mais pourquoi ?


Fig 1:  Fascination informatique [img]. Source : LA SCIENCE APPELLE LES JEUNES

Alors que la CDIP met l'accent sur l'informatique dans les programmes, comme une compétence essentielle dans les formations actuelles, la programmation est encore marginale dans les cursus. La présidente du département de l'instruction publique à Genève a notamment décidé : " Genève estime nécessaire et bienvenu de donner une place solide à l'informatique à titre de discipline fondamentale de la formation gymnasiale. Cet enseignement doit s'orienter vers les concepts généraux de la pensée informatique (données, processus, algorithmes et communication notamment) tout autant que sur le développement de stratégies de résolution de problèmes."

La Science appelle les jeunes organise une Semaine « fascination informatique » et précise  "nous nous réjouissons plus particulièrement de l'inscription de participantes féminines. Voir plus bas dans cette page

Alors qu'un important projet  (Plan d'action mathématiques et sciences de la nature (MSN) ) se met en place à Genève, notamment pour améliorer l'enseignement des sciences et corriger le déséquilibre d'attractivité des sciences qui prive la science de nombreuses cervelles brillants juste parce qu'elles sont féminines,… des actions pour attirer les filles - aussi se multiplient.

Le choix de faire un atelier seulement pour les filles est une option qui vient facilement à l'esprit, mais qui suggère qu'il y aurait une science, une informatique "pour filles". Ce choix avait été débattu notamment dans  Bio-Tremplins Il y aurait une science "pour filles" ?- Le problème est de créer artificiellement une science "pour les filles". Isabelle Collet  dit :    "Le problème, c'est de genrer la science ou d'insinuer qu'il y a des femmes qui font de la science pour femme et des hommes qui font de la science pour homme, ce qui est accessoirement contre productif pour attirer des filles scientifiques".  Vouloir compenser une science trop "masculine" par une science "féminine" adopte une posture réactive : le problème n'est pas que la science soit "trop masculine" mais que la science soit perçue comme ayant un genre. Néanmoins cette initiative est intéressante ! "

Une expérience extraordinaire !

Effectivement une participante au projetDjangoGirls au CERN il y a quelques temps, Amélie Garrido, a accepté de faire part de son expérience.

J'ai participé aux Django Girls @ CERN

Extraits :  Texte complet ici

Quand j'ai entendu parler, par Experiment@l, de DjangoGirls, je venais seulement d'entrer dans le monde passionnant du codage informatique. Je n'y connaissais vraiment presque rien [...] et aucun moyen de savoir par où commencer. […]DjangoGirls s'est cependant révélé être un très bon point de départ.
Au début, cela ne sert à rien de le nier, c'est difficile, voire impossible, et complètement incompréhensible. Mais après une heure environ, et beaucoup de persévérance, les différentes notions commencent s'éclaircir


Nous n'avons pas commencé avec quelque chose de difficile, nous avons créé un blog. [...] et nous l'avons programmé de toute pièce, en partant de zéro.


Nous, c'est la trentaine de filles qui a participé à cet atelier, et la dizaine de mentors et d'organisateurs.
L'encadrement était excellent, toujours prêt à expliquer, à montrer, encore et encore. Le fait que cela se passe au CERN est évidemment un plus assez conséquent à ajouter à l'expérience.

DjangoGirls est un étrier fantastique pour se hisser sur le cheval et commencer le rodéo du codage!


Amélie Garrido
Elle nous a  confié qu'elle s'est inscrite à une autre opportunité que Expériment@l et Bio-Tremplins vous recommandent de partager avec vos élèves et proches.

Semaine « fascination informatique » de La Science appelle les jeunes- pour les filles ET les garçons …


Pendant six jours, soutenus par des experts compétents, les participant-e-s de la semaine d'étude « fascination informatique » de La Science appelle les jeunes effectuent de la programmation dans le cadre de différents projets informatiques et cherchent des solutions ingénieuses à différents problèmes. Parmi les nombreuses thématiques abordées, les projets traitent du développement de jeux simples en 3D, du pilotage de quadricoptères ou encore de la programmation d'applications pour téléphones portables Android. Cette semaine d'étude offre l'opportunité aux participants de mettre en pratique leurs connaissances, d'en acquérir de nouvelles et de nouer des contacts avec des jeunes partageant leurs intérêts, et avec des professionnels d'une université ou haute école.
Il n'est pas nécessaire d'avoir de larges connaissances préalables pour participer à la semaine. L'offre s'adresse avant tout à des jeunes intéressés par l'informatique qui aimeraient entrer en contact avec ce domaine de recherche fascinant. Dans le cadre de cette semaine, nous nous réjouissons plus particulièrement de l'inscription de participantes féminines.
Groupe cible:
jeunes de 16 à 20 ans (gymnase ou école professionnelle)
Dates:
10 au 16 septembre 2017
Informations/Inscription:
Informations et lien pour s'inscrire sur notre Homepage.
Date limite d'inscription:
17 août 2017
Procédure d'inscription:
Lire avec attention les informations relatives à la semaine d'étude
S'inscrire en ligne et imprimer le document PDF
Faire signer/tamponner l'inscription (parents, professeur, direction de l'école)
Envoyer l'inscription avec la lettre de motivation par courrier postal à la Saj
Nous vous remercions par avance d'attirer l'attention de vos élèves sur cette offre et espérons recevoir de nombreuses inscriptions de jeunes motivés.
Nous vous remercions également de bien vouloir transmettre ces informations à vos collègues.
Nous restons bien sûr à votre disposition pour toutes questions.
Avec nos meilleures salutations
LA SCIENCE APPELLE LES JEUNES